VANESSA WAGNER Mirrored
Dans la nouvelle configuration de l’auditorium du 28/11/2022 à savoir ampli UNISON RESEARCH Unico Primo et HARBETH SHL5 XD, nous décidons de déguster le nouvel opus de la pianiste Vanessa Wagner.
Ce qui nous a attiré à la première écoute de cet album, c’est l’ambiance intime et chaleureuse de l’enregistrement. Cela ne sonne pas « classique », la prise de son et le mastering d’Alexis Bardinet & Lorenzo Bassaletti y sont pour quelque chose. Il y a une « patte », un son épais, vibrant en adéquation avec la personnalité singulière de Vanessa Wagner. Tout l’art du mastering !!!
Nous nous laissons embarquer dans les volutes souvent mélancoliques parfois « martelées », sculptées dans la ferveur d’un piano palpitant. Nous sentons le bout des doigts magnétisés de la pianiste reliée à son cœur. Elle nous parle sans mots par résonance. Des intentions, des sons nous font frémir, réagir, nous apaisent ou nous chahutent. Vanessa Wagner reprend des auteurs très éclectiques de Philip Glass à Léo Ferré. Le morceau Opus X de Léo Ferré est particulièrement poignant dans sa beauté mélodique.
Nous voyageons dans les méandres d’ ambiances sonores enivrantes, énigmatiques au gré de tableaux musicaux contrastés. La force de cette collection de morceaux réside dans la qualité de présence du jeu au service de la magie musicale. C’est sensible, émotionnel, délicat, bienveillant. Tout à fait le type d’album que nous aimons. Quand l’esthétique soutient l’intention, une intention très généreuse et humaine.
